La Fondation Grantham pour l’art et l’environnement annonce les lauréat.e.s de son appel à projets 2022

 

La Fondation Grantham pour l’art et l’environnement est heureuse d’annoncer ses lauréat.e.s en création et ses lauréates ex aequo en recherche dans le cadre de son appel à projets 2022.

 
 

Prix de la création — Gisèle Trudel et Stéphane Claude (Ælab)

Gisèle Trudel est artiste, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada MÉDIANE en arts, écotechnologies de pratique et changements climatiques. Stéphane Claude est ingénieur du son, compositeur et chercheur responsable du secteur audio au centre d’artistes Oboro. Deux questions générales sous-tendent leur démarche et le travail qu’ils présenteront à la Fondation. Comment la recherche-création peut-elle susciter des collaborations entre arts, sciences et communautés pour mettre en place une écotechnologie de pratiques émergeant dans un contexte de changements climatiques? Comment les données scientifiques des sols et des forêts peuvent-elles être expérimentées par l’intermédiaire d’installations artistiques immersives in situ?

La Fondation accorde une bourse de création de 10 000 $ au duo d’artistes, assortie d’une résidence d’un mois au pavillon de la Fondation.

Pour plus d’information sur Ælab:  aelab.com
Pour plus d’information sur la Chaire MÉDIANE:  https://mediane.uqam.ca

 

Ælab (Gisèle Trudel et Stéphane Claude) au terrain de recherche de SmartForests, Sainte-Émilie-de-l’Énergie, Québec, novembre 2020. Photo : Zoé Fauvel.

 

Prix de la recherche — Heather Davis

Canadienne, Heather Davis est professeure au Eugene Lang College of Liberal Arts de la New School à New York. Entant que chercheure interdisciplinaire travaillant à l'intersection des humanités environnementales, des études médiatiques et de la culture visuelle, Davis s'intéresse depuis plusieurs années à la façon dont la saturation des combustibles fossiles façonne la culture contemporaine. La résidence à la Fondation Grantham lui permettra d’entreprendre un nouveau livre intitulé Petro-Time

Davis est co-éditrice de Art in the Anthropocene: Encounters Among Aesthetics, Politics, Environments, and Epistemologies (2014), éditrice de Desire Change: Contemporary Feminist Art in Canada (2017) et auteure de Plastic Matter (Duke UP, 2022).

La Fondation Grantham lui accorde une bourse de recherche de 5 000 $, assortie d’une résidence d’un mois au pavillon de la Fondation. 

 
 

Prix de la recherche — Estelle Zhong Mengual

Estelle Zhong Mengual est titulaire de la chaire Habiter le paysage. L’art à la rencontre du vivant à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Elle considère l’histoire environnementale de l’art comme une contre-histoire, une articulation possible entre arts visuels et questions environnementales pour transformer notre rapport, et plus précisément notre sensibilité, au monde vivant. À l’occasion de sa résidence à la Fondation Grantham, Zhong Mengual approfondira ce point de vue dans le but d’écrire et de publier un nouvel ouvrage accessible à un public élargi.  

Zhong Mengual est l’auteure de Esthétique de la rencontre. L’énigme de l’art contemporain (avec Baptiste Morizot), Seuil, 2018, L’Art en commun. Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique, Presses du réel, 2019 et Apprendre à voir. Le point de vue du vivant, Actes Sud, 2021.

La Fondation Grantham lui accorde une bourse de recherche de 5 000 $, assortie d’une résidence d’un mois au pavillon de la Fondation. 

 

Crédit photo: Benjamin Cayzac - Agir pour le vivant.

 

Piloté par Johanne Lamoureux, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Muséologie citoyenne, le jury d’attribution des bourses, réunissait les expertises de Sophie Bélair-Clément, artiste et professeure à l’Université du Québec en Outaouais, Jean-François Bélisle, directeur et conservateur en chef du Musée d’art de Joliette, Suzanne Paquet, directrice du Département d’histoire de l’art et d’études photographiques de l’Université de Montréal et Bénédicte Ramade, critique, chercheure et commissaire indépendante spécialiste des enjeux de l’Anthropocène.